Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) est un mécanisme instauré en 2006 par l’Etat, qui oblige les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur, froid, fioul domestique, GPL et carburants pour automobiles), appelés « obligés », à aider ceux qui en consomment (particuliers, collectivités, professionnels) à améliorer la performance énergétique des bâtiments. Ces fournisseurs d’énergie aident à financer les travaux de rénovation énergétique de leurs clients en leur versant une aide, dite « prime CEE » ou « prime énergie ». En échange, ils collectant des certificats d'économies d'énergie CEE. Des intermédiaires interviennent parfois entre les obligés et les consommateurs : des spécialistes de la collecte de CEE appelés « délégataires ». Le dispositif de primes CEE, inscrit dans le processus de la loi de Transition énergétique, doit permettre à la France de réduire sa consommation d’énergie, de lutter contre la précarité énergétique et de développer les énergies renouvelables pour réduire ses émissions de CO2. La prime CEE est cumulable avec l'Éco-prêt à taux zéro, MaPrimeRenov', la TVA à taux réduit, les éventuelles aides locales.
Sont éligibles au dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE) les particuliers, les collectivités et les professionnels (entreprises, associations, etc.) occupant ou possédant des locaux. Le dispositif est ouvert aux propriétaires, locataires, bailleurs ou occupants à titre gratuit et copropriétés. Les bâtiments éligibles doivent être situés en France métropolitaine, achevés depuis plus de deux ans et occupés à titre de résidence principale ou secondaire.
Les travaux éligibles sont dits des « travaux standards » permettant de réaliser des économies d'énergie. Ils font l'objet de « fiches d'opération standardisées » dont la liste est définie officiellement. Le catalogue comporte 218 fiches. Il est consultable en ligne. Y figurent notamment tous les travaux classiques permettant d'améliorer l'isolation du bâtiment :